Le retour... (la suite!)

Nombre de messages : 163 Date d'inscription : 30/12/2007

Les dernières paroles de la jeune-fille ressemblaient une peu trop à un reproche pour le Gambiani... Fraîchement arrivée dont ne savait où et la voilà qui se permettait de le critiquer au propos qu'il ne lui a jamais écrit... Non mais après-tout, il était un homme occupé et que pouvait-il bien écrire à une enfant?! "bonjour ici ton oncle, comment ça va les poupées?!" Surtout qu'à cette époque il était encore trempé dans le Renseignement jusqu'au cou et qu'après se fut les guerres et après ça... Il y avait toujours quelques choses à faire pour lui, toujours un projet en branle et enfin il avait pu faire comprendre au Royaume dirigeant qu'il avait prit sa retraite des plans que seuls lui étaient capable de monter...

N'empêche qu'il avait été clair à sa soeur, il souhaitait réellement prendre part dans l'éducation de ses enfants... Il était un peu différent du reste des Valrose il ne fallait pas se le cacher... Un peu comme le mouton noir... Pratiquement un des seuls à avoir eu une carrière fleurissante hors du domaine royal et ça lui avait donné une vision différente des choses... Il avait aussi oeuvrer dans un domaine totalement du reste de sa Famille... Sa propre soeur n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi il était présent ou invité dans certains endroit alors qu,elle cela prenait tout pour qu,elle y soit invité... Comment dire, le parcours de carrière était seulement différent. Alors comment espérer qu'une gamine comme sa nièce le connaisse alors que sa propre soeur avait qu'une vague idée dans quoi il avait trempé?

La remarque par contre à savoir si un réel lien humain existait entre lui et sa soeur l'avait dûrement frappé...Comment osait-elle la gamine?! Un jour elle apprendrait l'histoire de sa mère et de son frère... L'histoire de leur passé qui les a si peu longtemps réunit... Durant le trajet menant au salon le Seigneur de Saint-Hilaire en Lignières avait préféré ne rien rajouter... Il aurait été plus cinglant qu'il ne l'aurait voulu... Pas digne d'une première réelle présentation... Alors il l'amena lui pointant un divant où deux fauteuil faisait face.

Si vous voulez bien prendre place ma chère nièce...

On apporta le vin qu'il avait fait demandé et il en profita pour qu'on aille faire quérir le père de la jeune fille.

Allez me chercher Marc-Antoine mon beau-frère et dites-lui de se ramener presto! Il y a de la visite pour lui! Coup d'oeil vers la "visite" en question... Je vous prie...

Il ramena son regard ainsi que son attention sur la jeune-fille et décida de commencer la conversation, prenant bien sûr une gorgée dans son verre de vin avant de se faire...

Ma nièce... J'ai bien sûr entendu la nouvelle de la naissance des triplés... D'ailleurs, je suis le parrain du petit Djéhanne... Si je n'ai été présent durant votre enfance c'est que cela n'en était pas mon devoir ni ma responsabilité... Peut-être que vous trouvez que cela ne fait pas preuve d'humanisme mais je ne suis pas une nourrice ou un précepteur...

Il passa sa main dans ses cheveux en bataille et reprit...

Maintenant vous voilà dans un âge plus mature... Sachez que maintenant vous êtes à l'âge où ma présence à vos côtés pourra réellement vous apporter quelque chose. Sachez aussi qu'en étant ma nièce vous aurez toujours mon soutient et ma protection sous mon aile et je m'attends de vous à ce que se soit réciproque! Nous sommes une Famille avec les bons et mauvais côtés que cela comporte mais une Famille se doit d'avoir un sens d'orientation commun. Je vous invite à vous exprimer dans votre droit lors des réunions mais prenez toujours conscience des avis de vos ainés. Maintenant, avez-vous des questions avant que votre Père n'arrive comme une tornade et vienne troubler cette discussion?

C'était l'habitude de boutarder son beau-frère... Il ne pouvait pas s'en empêcher mais il l'aimait bien tout compte fait... Vraiment sa soeur aurait sûrement choisir mieux mais ça aurait pu être vachement pire!

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 18/05/2010

Le silence qui rompit la discussion fit sentir à la jeune fille le ton de ses propres paroles. A-t-elle donc laissé une mauvaise impression qui marquerait à jamais sa relation avec son oncle qu'elle venait tout juste de rencontrer?

Tout en se dirigeant vers le salon, la jeune Ellana découvrait le domaine, le regard s'attardant sur les armoiries, qui attisaient particulièrement sa curiosité. Puis se tournant vers cet oncle, au visage presque impassible, étudiant ses traits, sa chevelure, sa carrure. Elle ne le connaissait guère, un sentiment de regret vint pincer son cœur. Pourquoi donc fut-elle écarté durant toute son enfance des membres de sa famille, même si, à la fin, ce fut-elle qui refusait de venir, et "rentrer" au domaine familiale. Si elle entendait réclamer des raisons à ses parents, il lui faudrait à elle aussi, en avancer d'autres. Qu'est ce qui l'empêchait d'obéir à ses parents? Si ce n'était son désir d'être toujours maitresse de ses décisions, ou même simplement pour les contester.

Prenant calmement la place indiquée par son oncle, elle s'attendait au pire. Une réprimande?

A sa grande surprise, l'homme devant-elle reprit la discussion, marquant les points qu'elle souleva tout à l'heure.

Mon oncle, me voilà donc telle une étrangère. Relevant son regard vers lui,
Ma gouvernante me comblait, et était à la grande majorité de son temps, à ma disposition, comme le quémanda ma chère mère. Un seconde nourrice m'aurait-été inutile. Néanmoins, l'on me parlait de cette prestigieuse famille à laquelle j'appartiens, sans la connaitre, je n'avais de vous que quelques toiles, et histoires que j'ai finis par apprendre tant on me les répétait. Vous comprenez donc...Elle s'interrompit. Là voilà qui mettait à nu ses sentiments, pensant avoir trop dit, elle continue, mais autrement.

Vous êtes souvent pris à vos charges, que je pense fort nombreuses, vous connaissez mon frère Djehanne sans me connaitre, soit!
Je vais donc user du droit que j'ai, et m'exprimerais franchement, ne me donnez pas le sentiment d'être la nouvelle arrivée, ou même le "nouveau" membre. En disant cela, la jeune fille aboutit pour la première fois à la vraie raison qui l'a toujours maintenue loin, même quand ses parents désiraient son retour.

Le regard ailleurs, Ellana respire lentement. Tant bien que mal, elle demeurait droite, le regard, le ton inchangés.

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 22/07/2008

[derriere la porte]

marc_antoine descendant l'escalier, rencontra le fidele serviteur qui venait le prévenir d'une visite au salon,

une jeune dame et votre .. euh... beau frere vous demande messire

arrivé et sur le point d'ouvrir la porte, il ne pu que surprendre les conversations interne et un sourir amusé vint lui plisser le visage,
ainsi son beau frere venait de découvrir le troisieme triplé, enfin si un ordre pouvait etre donné à la naissance des enfants!!
ellana étant son nom, et non le n°3, il y avait quand meme 6 enfants dans cette famille!
legitime ou non de valeria, sa douce aimée, il avait vécu aussi avant cette rencontre, forcé par les bretons, mais qui avez forcé le destin, chose que finalement il ne regretait pas, bien au contraire! il aurait eu envie de remercier ces envahiseurs pour cette destinée.

il resta donc un moment à l'écoute de cette rencontre, fille contre beau frere, amusé par la rétorque et finalement entra dans la piece.....

Nombre de messages : 163 Date d'inscription : 30/12/2007

Que pouvait-il bien lui dire de plus... Les raisons qui avaient tenus la jeune-fille loin de la Famill il ne les connaissait pas.. Avait-il envie de les connaître? Oui si elle voulait bien partager il serait là pour écouter mais chacun à son histoire... Allait-il lui lui expliquer pourquoi lui-même avait passé la majorité de sa carrière loin de sa Famille? Peut-être un jour, c'était certe pas le moment... Il se doutait que Marc allait arriver bientôt et il voulu alors boucler ce qu'il avait à dire pour l'heure...

Ma chère nièce... Nous sommes les Valrose oui... "La prestigieuse Famille Valrose" comme bien des gens se plaisent à dire... Il en va de même pour moi... Il y a ceux qui me connaissent de vue, ceux qui ont l'image de moi du "Gambiani" et ceux qui croit me connaître... En fait... Prenez conscience des gens derrières les réputations si je peux vous laisser ce conseil... La réputaiton de notre Famille n'est pas un hasard comme il n'est pas un hasard que l'image pré-conçu que les gens ont du Gambiani m'a été attribué... Mais il y a plus que ça... Vous le découvrirez certainement en vous intéressant vraiment à qui nous sommes... À voir derrière nos masques que nos responsabilités et devoirs incombent, les personnes de valeurs que nous sommes... Aujourd'hui par contre, je tiens à vous rapeller le "poid de la couronne" qui pèse sur nous par le fait d'être un Valrose... Nous nous devons d'être à la hauteur pour ceux qui y croient et qui croient en nous... Nous faisons les choses qui se doivent d'être faites car les gens attendent cela de nous... Il faut être à la hauteur et nos états-d'âmes face à cela n'ont pas lieux d'être... C'est le sacrifice, c'est la Noblesse... On est Noble non pas par nos titres mais bien par qui nous sommes... Et je ne parle pas de la belle diction ou des belles courbettes... Vous l'apprendrez bien assez tôt...

De nouveau la main en ses cheveux en bataille...

Maintenant, sachez seulement que je ne vous considère pas comme la nouvelle venu... Vous venez réclâmer votre place et cette place comme je vous l'ai rapellé est dans la seconde génération Esterraza Gambiani de Valrose... Rassurez-vous... Tant que le respect me sera témoigné comme il se doit, jamais je ne vous ferai sentir diminuée par rapport à votre rang et je vous considèrerai pas comme mon égal, mais bien comme ma protéger comme je me sacrifirais pour chaques membres de cette Famille.... Même votre.. norf! Même votre Père...

Fallait bien parler du loup pour le voir pointer son museau! Le Gambiani espéra secrêtement que Marc-Antoine n'est pas entendu sa dernière phrase...

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 18/05/2010

L'oncle qui parle en des termes qui rassurent l'orgueil de la jeune fille. Une vie guère aisée, celle due à leur rang, aux devoirs des serviteurs envers le roy. Longuement il parla, espérant apaiser l'angoisse trahie par le ton et le discours de la nièce, ou inversement, pour marquer ses droits et ses devoirs, les limites que sa conduite devra redouter, et par conséquent, éviter.
Enfant comblée et choyée, il lui faudra s'adapter à cette nouvelle situation, ou plus justement, la vie à laquelle on l'a préparait.
L'écoutant attentivement, l'échine droite, le regard perçant, Ellana acquiesçait régulièrement d'un signe de tête. Il est tôt pour juger la nature de sa future relation avec son oncle, et elle ne sut dire si pour le moment, cela se passait au mieux ou non.

Un sourcil cependant se souleva au mot ' Norf'. Que signifiait-il donc? Mais l'arrivée tant attendue lui ôta toute chance d'en savoir davantage, car Marc Antoine vint à la rencontre de sa fille.
C'était le même homme que dans ses vieux souvenirs, du moins, c'est ce qui lui semblait à cet instant là, comme si les années s'envolèrent sans pour autant l'affecter. Cependant, à l'observer ainsi, quelques poils gris s'étaient semés dans sa chevelure, sa barbe aussi. Et comme si le poids de ses épais sourcils venait assombrir encore ce regard pourtant empreint d'affection.

Durant ces quelques secondes, elle imagina les différentes attitudes que son père pourrait adopter. Emue sans aucun doute, à en être paralyser, mais à cette rencontre, elle était prête, car depuis longtemps, la redoutait.

Père, vous revoir ravit mon âme. finit-elle par souffler, relevant délicatement deux pans de sa robes, baissant les yeux, sans trop se courber. Et elle attendit...

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 22/07/2008

Marc_antoine poussa les le lourd battant et vit la ravissante jeune fille en compagnie de son beau frere.
Des années étaient passées, lui a guerroyer dans de lointaines contrées, elle loin de sa famille, loin de son coeur mais les traits du visage ne pouvaient mentir, oui c'était elle, enfin elle, qui était de retour.
Entre un sentiment de colère et de tendresse, il resta un court instant à la regarder mais l'homme devint père et lui tendit les bras.

Ellana, ma fille !

se tournant vers le fidèle valet de la famille

file vite prévenir mon épouse qu'une visite l'attend mais pas un mot sur la personne!
....

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